| | Transatlantic Un film de Gert Van Dermeersch 6 minutes - 35mm - Dolby stéréo - NL/FR - 2000
Une production Luna Blue Film (Bruxelles), Vivi Film (Bruxelles)
Producteurs associés: Movida, VAF, Loterie Nationale
Réalisation:
Gert Van Dermeersch Producteurs: Serge Kestemont, Viviane Vanfleteren
Image:
Ella Van Den Hove Elsen
Décors :
Yvan Bruyère Son:
Yves Renard Montage image:
Dominique Lefever Mixage:
Franco Piscopo Musique:
Dead Man Ray
Interprétation:
Peter Van Den Begin, Jean-Henri Compère, Richard Wells |
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New York City, Roosevelt Airfield, le 20 mai 1927. Charles Lindbergh s’envole à bord du « Spirit of Saint-Louis » pour entreprendre ce qui sera le premier vol transatlantique dans l’histoire de l’aviation. Une foule enthousiaste est venue fêter son départ. Des drapeaux flottent au vent. Une fanfare joue une musique de marche. Tous les gardiens des phares situés sur le parcours de l’avion doivent signaler le passage de Lindbergh afin de pouvoir suivre sa progression durant un vol qui prendra 36 heures.
François est un de ces gardiens de phare à la côte de l’Amérique du Nord. Très tôt le matin, il attend Lindbergh du haut de sa tour. Celui-ci n’arrive pas. François commence à s’impatienter. Il décide alors de tenter lui-même la traversée de l’océan avec un petit avion qu’il s’est fabriqué. Une fois dans son avion, François devient euphorique. Déjà il s’imagine atterrissant sous les ovations du beau monde parisien. La tempête, la neige, l’obscurité, la solitude, rien ne peut le détourner de son objectif. Il évite même de justesse un bateau à vapeur surgi du brouillard. Lindbergh, qui apparaît à l’horizon, est distancé. François fonce vers Paris.
A l’aérodrome du Bourget, le Tout-Paris attend le héros qui à été signalé près des côtes anglaises. Mais alors qu’il survole la mer du Nord, le gardien de phare finit par somnoler. Pendant que Lindbergh atterrit triomphalement à Paris, le gardien de phare disparaît dans les nuages.
On ne le reverra plus jamais...
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