homelongfictiondocurealisateurcaptationlocationscontact

Cliquer sur le nom du réalisateur pour voir les titres de ses films
et afficher la fiche d'un de ses films.




En quoi tu crois ? Un film de Marta Bergman

26 min – Beta Digital - VO français - 2007

Produit par Serge Kestemont

Une production Luna Blue Film (Bruxelles)

Producteurs associés:
RTBF (Télévision belge)

avec l’aide du Centre du Cinéma de la Communauté française de Belgique et des télédistributeurs wallons

Réalisation:
Marta Bergman
Image:
Gil Decamp
Son:
Jean-Luc Fichefet
Montage image:
Frédéric Fichefet
Montage son:
Jean-Luc Fichefet
Mixage:
Jean-Luc Fichefet

Diffusion TV cinémas:

08/07/2007 à 16h43 & 08/07/2007 à 17h03 sur La 2 (RTBF)



Son nom, SARAH, est juif à l’origine. Mais Sarah l’a reçu parce qu’il est joli, universel (Zora, son équivalent arabe ; Sara, déesse païenne des Gitans ; Sarita, et la voilà espagnole…) et qu’il était à la mode il y a 13 ans, quand elle est née.

D’ailleurs, à l’école ou dans la rue, quand on appelle « Sarah », y a toujours plusieurs filles qui se retournent !

Dans sa famille, on est athée à 100%, alors quand sa cousine MIMI (16 ans) s’est rappliquée avec un piercing dans la langue, aucun adulte n’a envisagé la possibilité d’un rituel de passage vers l’âge adulte. Sauf Sarah qui écoute parfois les émissions radio où des psys sont invités à parler des ados et de ce genre de trucs…
La mère de Mimi a crié, elle lui a dit devant tout le monde : Comment est-ce possible de s’enlaidir autant ? Sarah trouve ça terriblement pas cool de la part d’une maman. Et que dire des sociétés primitives ou traditionnelles où l’on pratique scarifications, mutilations, etc ? Alors franchement, un petit tatoo ou un anneau dans le nombril, est-ce si grave ? Ça dépend…

Dieux, spiritualité, transcendance, qu’est-ce que cela recouvre? Un besoin d’appartenance, et qui remplaceraient les rites de passage désormais perdus ?
Sarah se glisse comme une souris au cœur des rituels et croyances de ses amis et en cherche le sens. Quel est le rapport des ados modernes, à leur religion respective et aux coutumes qui s’y attachent ? Et d’ailleurs, où s’arrête le rituel familial, ou commence la croyance ? Faut-il croire en Dieu pour fêter Noël ou Hanoukka, pour prendre part aux réjouissances sans être taxé par ses potes athées, de traître?

Entre tolérance et dogmatisme, Sarah tâtonne pour trouver la distance juste et se positionner.