| | L’air de Julos Un film de Éric de Moffarts 52 min - DCP - AppleProRess - VO français - 2017
Une production Luna Blue Film (Bruxelles), Ambiance (Namur), Shelter Prod. (Bruxelles), WIP (Wallonie Image Production) et la RTBF (Télévision belge)
Avec l’aide du Centre du Cinéma de la Fédération Wallonie - Bruxelle, Shelter Prod. (Bruxelles), avec le soutien du Tax Shelter du Gouvernement Fédéral Belge, Taxshelter.be et d’ING. Avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles et de la Loterie Nationale, du Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles, du Brabant-Wallon et de la commune de Beauvechain et de Sabam For Culture.
Réalisation:
Éric de Moffarts Producteurs: Serge Kestemont et Thierry Zamparutti
Image:
Éric de Moffarts - Yves De Bonte
Animations: Lia Bertels Montage image:
Alexandre Dinant Eric de Moffarts Laurence Vaes Montage son:
Jean-Jacques Quinet Mixage:
Jean-Jacques Quinet Musique:
Julos |
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Eric de Moffarts, le réalisateur de « La terre de Max » nous invite à la rencontre du chanteur et poète belge Julos Beaucarne.
Dans l’intimité de sa maison, il témoigne avec simplicité de ce qui l’a poussé à écrire et chanter. Il nous explique comment les mots l’ont aidé à surmonter les épreuves de la vie, dont le décès de sa femme.
« Passage du vélo volant » : c’est le nom figurant sur la plaque de rue qu’il a placée sur sa maison. La poignée de la porte d’entrée est en forme de libellule. Et de la fenêtre de son salon, on voit la forêt. Le décor est planté : nous voici chez Julos Beaucarne. Artiste aux multiples facettes : conteur, poète, comédien, écrivain, chanteur, sculpteur… Il est aussi depuis toujours un infatigable apôtre de l’écologie et de l’amour entre les hommes. Chaque jour, il quitte sa maison pour marcher dans les chemins de campagne et parcourir la forêt. Parce que la nature lui envoie son énergie. Dans l’intimité de son salon, il nous parle de la vie, de la poésie, de la nature, de l’amour, de la mort. Véritable bilan de sa vie, Julos nous parle de sa foi dans l’Homme et sa capacité de conduire sa vie vers la clarté. Il partage ses mots, ses "plantes de langage", qui lui ont permis de traverser les épreuves de la vie, dont la plus terrible a été l’assassinat de sa femme Loulou un jour de février 1975. Dans la nuit qui a suivi, Julos a écrit une lettre à ses amis bien aimés qui a été pour lui un passage pour renaître. Des épreuves, des révoltes, Julos en a connues. Elles lui ont plutôt montré l’inutilité du ressentiment ou de la vengeance. L’écriture fût alors un passage, un exutoire.
À travers son témoignage et de belles archives, ce film nous parle du rôle de l’art et de la culture comme chambre d’écho de ce que nous sommes. Plus que jamais, dans un monde de violence, Julos nous invite à prendre goût aux mots pour « reboiser l’âme humaine par l’amour, l’amitié et la persuasion ».
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